Méthode SQG de reconstruction de vitesse géostrophique

J'ai développé une méthode fondé sur la théorie de la vorticité potentielle qui permet de reconstituer les courants océaniques des couches supérieures (les 500 premiers mètres) à partir de la connaissance du champ de température de surface. L'idée est d'utiliser le fait que la densité de surface de l'océan se comporte comme une fonction Dirac de vorticité potentielle. On peut alors inverser cette seule composante pour obtenir les courants quasi-géostrophiques, par un modèle Quasi-Géostrophique de Surface (SQG). Les figures suivantes montrent que cette méthode permet d'obtenir de façon très bonne le champ de vitesse. Cela a été aussi confirmé par une comparaison entre les vitesses géostrophiques obtenues par altimétrie et les vitesses SQG obtenues par la température de surface de la mer.

Résultat d'une simulation d'un jet barocliniquement instable, ressemblant au courant antarctique circumpolaire. (a) vorticité relative à 430m. (b) prédiction par la méthode SQG. (c) Vitesse verticale à 430m. (d) Prédiction.


Résultat d'une simulation réaliste de l'Atlantique Nord. (a) température de surface. (b) anomalie de densité de surface. (c) vorticité relative à 96m. (d) prédiction par la méthode SQG.

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